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Pourquoi adhérer à Femmes d’Afrique, Femmes d’Avenir ?

Vous trouverez ci-dessous des informations qui, nous l’espérons, vous donneront une bonne idée de notre engagement entêté pour l’indépendance économique des femmes de Brazzaville. Elles vous permettront aussi de mesurer la volonté que nous avons de nous adapter à notre terrain, et nos efforts pour proposer des outils adaptés au public.

Si vous partagez nos points de vue, n’hésitez plus, adhérez à Femmes d’Afrique, Femmes d’Avenir, et venez nous aider à développer la Maison des femmes de Bacongo.

A bientôt,
Marie Oulion, présidente


Télécharger le formulaire d’adhésion.


LE PROJET DE LA MAISON DES FEMMES DE BACONGO

Notre objet :  Promouvoir l’insertion sociale et économique de femmes en situation de pauvreté, à travers la formation et la mise à disposition de financement pour le développement de petites activités professionnelles existantes ou à créer.

La Maison des femmes de Bacongo, un lieu de rencontres, de formation, et de ressources.

 Le dispositif proposé à la Maison des femmes comprend  6 mois de formation au rythme d’un 1/2 journée par semaine, un microcrédit de 50 000 Fcfa (75 €) et – très important – un suivi personnalisé et régulier de chaque femme par notre équipe qui se déplace sur le terrain.

Sur le plan technique, le dispositif vise à donner aux bénéficiaires des notions de base qui permettent une meilleure gestion du stock, un suivi plus précis des entrées et des sorties financières, pour une meilleure appréciation de la situation économique de l’activité.
Mais le dispositif veut aller beaucoup plus loin en permettant à chacune d’entre elles de reprendre confiance en elle. Pour cela, les discussions autour de l’expérience sont privilégiées, les échecs tranquillement abordés et analysées, le travail en commun se fait à base de cas concrets et réalistes. Cette formation est dispensée en français avec une traduction dans les langues parlées à Brazzaville. Ainsi toutes les femmes peuvent à la fois suivre et intervenir.
En multipliant les interactions, nous voulons construire une petite communauté de femmes « debout » comme on le dit si joliment à Brazzaville, des femmes convaincues qu’il faut se former, apprendre, travailler sur son expérience, bref se professionnaliser pour avancer, afin qu’elles portent ce message sur le marché.

L’équipe
A Brazzaville, une équipe de 4 personnes (2 femmes et 2 hommes) assure l’accueil, la formation et l’animation au cœur de la Maison des femmes. Toute l’équipe va à la rencontre des femmes sur le marché plusieurs fois par mois. A Paris, une petite équipe s’occupe de la recherche de fonds, de la préparation des outils, et assure des réunions hebdomadaires avec Brazzaville. Plus d’information sur notre site.

Notre partenaire local
L’antenne brazzavilloise de l’UAFM (Union africaine des femmes managers) est notre partenaire local depuis le début de notre intervention. Une convention unit les deux institutions et répartit les tâches entre elles. L’UAFM regroupe des femmes qui « coachent » de très jeunes femmes, souvent avec enfant(s), afin de les aider à entrer dans la vie plus facilement. Ce coaching touche à tous les aspects de la vie (travail, contraception, éducation des enfants, gestion du budget familial, etc.). Certaines de ces jeunes femmes viennent à la Maison des femmes suivre une formation.

Notre approche du développement
Nous croyons fermement que la professionnalisation est un outil indispensable à l’autonomie et à l’indépendance économique des femmes. Nous savons aussi que, pour les bénéficiaires, ce n’est pas une chose facile car cela demande beaucoup de disponibilité dans un agenda personnel et professionnel souvent très chargé. Mais nous considérons que les femmes bénéficiaires de nos formations doivent être des actrices motivées et engagées dans leur formation, et c’est pourquoi nous leur faisons signer un contrat formel et exigeons leur présence à chaque séance.
Nous sommes très économes et l’équipe de Paris ne se déplace qu’exceptionnellement. Nous recevons Françoise Batantou à Paris et travaillons avec elle tous les 3 ans. Nous avons pourtant de très nombreux échanges par téléphone ou par messagerie, et lors de notre réunion hebdomadaire avec SKYPE. Ce mode de fonctionnement a donné à notre équipe de Brazzaville une grande autonomie, et elle a maintenant mis en place un fonctionnement qui lui est propre. Elle a toute notre confiance.

Ce qui nous importe par-dessus tout, c’est que l’ambiance qui règne à la Maison des femmes – dite ambiance FAFA – soit synonyme d’échanges joyeux, de discussions sérieuses, de respect mutuel, d’interactions nombreuses entre les femmes et l’équipe – une ambiance qui doit se construire dans la Maison et sur le marché.
Il nous importe d’avoir des nouvelles de l’activité et des femmes très régulièrement, à savoir chaque semaine, que ces nouvelles soient bonnes ou pas. Pour pouvoir adapter le dispositif, comprendre les besoins des femmes en matière de formation, comprendre les problèmes de l’équipe, nous avons besoin de tous ces retours.

Notre public
Les femmes avec lesquelles nous travaillons sont des urbaines. Elles ont toutes été à l’école au minimum 4 ou 5 ans, parfois beaucoup plus, et même certaines un baccalauréat. Toutes sont pauvres et « ne s’en sortent pas », c’est à dire qu’elles vont d’essai en échec, dans un cheminement économique très douloureux.

Le recrutement se fait par bouche à oreille ou via l’UAFM. Et nous sommes heureux de pouvoir dire que, d’après la dernière évaluation réalisée en avril et mai 2017, une très grande majorité des femmes s’en sortent beaucoup mieux après la formation, et que 100 % d’entre elles disent vivre mieux après la formation. Sans doute parce que la formation et ensuite l’appartenance à la petite communauté des femmes permettent à nos bénéficiaires de modifier le regard qu’elles portaient sur elles-mêmes et de reprendre un peu confiance.

La pédagogie
Des cas concrets, des échanges autour de ces cas et à chaque fois, des discussions qui ouvrent sur l’activité réelle des femmes ; un tableau blanc destiné exclusivement aux femmes qui doivent être actives et toujours sollicitées. Des discussions, encore et toujours pour les échanges d’expériences personnelles, question de rompre la solitude de ces micro-entrepreneuses souvent malmenées par tous les problèmes qu’elles doivent gérer seules au jour le jour.

Mais une fois que la réticence a disparu, elles comprennent tout l’intérêt de ces échanges et de la mise en perspective qu’ils induisent.  

Adhérer à Femmes d’Afrique, Femmes d’Avenir, c’est soutenir le projet de La Maison des femmes de Bacongo.

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