Quatre semaines après avoir démarré, le nouveau groupe de femmes a pris ses marques et commencé ses travaux sur la première étape : « Apprendre à gérer son stock ».
Il ne cesse de pleuvoir à Brazzaville, alors que nous sommes dans la saison sèche. Une pluie abondante et inattendue perturbe la vie quotidienne et provoque des dégâts. C’est pourquoi quelques femmes n’ont pas pu assister à cette session.
Françoise a proposé de travailler avec les études de cas fictifs de Marguerite et de Lydia. Dans ces exemples, les vendeuses ne priviligient pas le réinvestissement dans le stock de manière systématique, et il leur arrive d’être en rupture de stock.
Dans les deux cas, les vendeuses ne sont pas assez attentives aux dépenses qu’elles font pour la vie quotidienne de leur famille, et n’ont plus, en fin de semaine, suffisamment de liquidités pour réassortir correctement leur marchandise. Le bilan est très rapidement négatif, et leur chiffre d’affaire s’effondre.

Françoise et une des bénéficiaires qui développe le cas au tableau
Il n’est pas toujours facile de comprendre ces mécanismes, mais les femmes doivent apprendre à être très attentives au fait qu’une rupture de stock est souvent catastrophique puisqu’elles n’ont aucune ressource devant elles pour y parer.