FAFA-UAFM, une belle complémentarité

Durant la deuxième partie du mois d’août et début septembre, nous avons eu le plaisir de recevoir Françoise Batantou pour quelques séances de travail. Le 13 septembre, nous avons ensemble rencontré Annick Ibara, présidente de l’UAFM, lors de son passage à Paris.
Elle sera de nouveau là en novembre pour l’événement que nous allons organisé pour les 10 ans de FAFA.

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Françoise Batantou, directrice de la Maison des femmes de Bacongo et Annick Ibara, présidente de l’UAFM

Annick et Françoise nous ont raconté comment la vie se passe à Brazzaville, avec toutes ses contraintes et ses difficultés.

Françoise nous a parlé de la dernière série de formation qui s’est terminée fin juillet, des femmes qu’elle suit sur le marché, du bouche-à-oreille qui amène à la porte de la Maison de Bacongo un nombre toujours grandissant de femmes, de la réussite du projet. Mais aussi des problèmes de connexion, des difficultés de transport, de l’ordinateur qu’il faut changer.

Ensemble, elles nous ont parlé du beau travail complémentaire qu’elles réalisent sur le terrain. L’UAFM, notre partenaire historique à Brazza, concentre beaucoup de son énergie à aider de très jeunes femmes à entrer dans la vie sur un bon pied.

Une de nos toutes premières bénéficiaires avait 22 ans et deux enfants. Enceinte d’un troisième dont elle a accouché juste après la fin de la formation, elle venait de se séparer pour la troisième fois. Aujourd’hui, elle vit toujours seule mais beaucoup mieux, gagnant sa propre vie, élevant aussi bien que possible ces trois jeunes enfants. 

Cette jeune femme a eu chance de croiser sur son chemin l’UAFM, qui d’un côté l’a aidée sur le plan matériel et psychologique, et de l’autre lui a proposé de rencontrer FAFA pour voir si elle était à même de suivre la formation. Ce qu’elle a fait. Tout au long de sa formation, elle a eu pour principale interlocuteur Françoise.

C’est ainsi que depuis le début des expérimentations, huit jeunes femmes venues par l’UAFM, ont suivi la formation, et il est remarquable que toutes s’en sortent maintenant très bien. Entendons-nous : cela ne signifie pas qu’elles sont devenues de riches « mamas Benz » mais bien qu’elles ont maintenant une vie décente, et qu’elles s’assument financièrement. Et c’est bien cela le plus important.

 

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Françoise Batantou, Mireille Mandelbrot, et Annick Ibara

Lors de cette rencontre, nous avons aussi fait le point sur le projet « Des outils pour la professionnalisation des vendeuses de Bacongo », projet soutenu par la Guilde.

Françoise nous avait apporté un tablier « prototype » dont nous avons, ensemble, amélioré le principe. Nous avons aussi finalisé une épreuve du « cahier de suivi d’activité » que Françoise a emporté pour l’imprimeur, et avons répondu aux questions que l’équipe se pose encore autour du « cahier de formation ». Tous ces outils sont destinés à aider l’apprentissage et le suivi quotidien de l’activité par les vendeuses et devraient être finalisés à la fin de l’année.

Cette rencontre a été très constructive, et c’est avec un petit regret que nous avons vu repartir Françoise et Annick à Brazzaville. Mais cela a été l’occasion de faire le point sur notre partenariat, d’évoquer les problèmes liés à l’environnement de notre activité, et aussi de mieux comprendre les besoins et les attentes de notre équipe.

 

 

 

 

 

 

 

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