Une action à poursuivre inlassablement

« La Maison des femmes a fait de moi une femme forte et autonome qui ne dépend plus des grossistes pour les marchandises.« 

L’équipe de Brazzaville fait du bon travail !
Voilà les résultats de l’évaluation du groupe 12 (Maison de Bacongo, 2021).  L’évaluation de chaque groupe est faite entre 6 mois et un an après la formation à la gestion dans les Maisons des femmes.

– 100% des femmes sont contentes de nous avoir rencontrés
–  75 % y ont gagné une autonomie financière (9 sur 12)
– 33 % ont développé une « envie d’entreprendre et de se développer » (3 sur 12)

Les chiffres sont évidemment très convaincants d’autant qu’ils corroborent les résultats précédents.
Sur ce questionnaire, nous avions ajouté quelques questions supplémentaires pour éclairer la résilience de ces femmes face à l’adversité, et le regard qu’elles portaient sur leur avenir.
Ce que racontent avant tout leurs réponses, c’est qu’elles se sentent « plus fortes », et se déclarent plus « résistantes aux problèmes ». Cette résistance les aide à surmonter les nombreux aléas de leur vie quotidienne (problèmes de santé, vol de marchandises….) et à se relever à chaque chute.

Cette nouvelle force qu’elles ressentent, s’appuie sur le regard qu’elles portent sur elles-mêmes, un regard qui évolue tout au long de leur professionnalisation et de leur cheminement au cœur des Maisons des femmes. Ce regard sur soi est éminemment important pour leur capacité à réagir, à (tenter de) rester maître d’un quotidien si souvent épuisant. Cette force s’appuie aussi sur l’autonome financière, premier pas indispensable vers la liberté de choisir sa vie.

Les femmes qui se forment dans les Maisons des femmes puis les fréquentent régulièrement constituent maintenant une solide communauté de femmes « debout » (telle est leur expression). Et ce sentiment d’appartenance à une communauté est aussi un soutien de tous les jours.

Les réponses des 12 femmes à la question :

« Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis que vous vous avez rencontré FAFA ? »

« La Maison des femmes vient de changer beaucoup de choses dans ma vie et mes activités, tel qu’il faut toujours travailler en collaboration, et diversifier l’activité, at avoir beaucoup de produits à vendre pour gagner des clients potentiels. »

« Ce que la Maison des femmes a changé pour moi, c’est qu’elle m’a donné la chance d’être autonome financièrement, et d’être capable d’affronter les situations très difficiles seule, et aussi d’avoir des objectifs dans la vie et comment investir dans d’autres projets. »

« Ce que la Maison des femmes a changé pour moi, c’est qu’actuellement je fais mes activités sans dépendre de quelqu’un ou de bailleurs de fonds. »

« Ce que la Maison des femmes a changé dans mon activité, c’est que je suis autonome pour les finances, malgré les maladies qui nous ramènent parfois en arrière. »

« Ce que la Maison des femmes a changé en moi, c’est que j’ai pu actuellement vivre seule sans demander de l’aide de la famille. »

« La Maison des femmes permis est que je suis réellement autonome des fournisseurs et aussi [elle] m’a aidée pour diversifier mes activités, malgré le coup du vol de ma boutique de Kinlala avant les fêtes de fin d’année, qui m’a vraiment fait mal. »

« Ce que la Maison des femmes a changé pour moi, c’est que [avec] mon conjoint qui n’avait pas de quoi faire, avec le peu que je gagne avec mon activité et un peu des économies, on a pu acheter un KAVAKI, une moto tricycle, pour le transport des marchandises, et cela m’aide beaucoup, car chaque jour il me verse 10000F. »

« Ce que la Maison des femmes a changé est que actuellement avec le crédit et la formation, cela m’a permis de sortir du campus, et actuellement, je loue une maison à 25000F. Sans la formation et FAFA, je n’allais pas avoir ce que j’ai actuellement. »

« La Maison des femmes a changé beaucoup de choses dans le cadre économique de mon activité, et elle m’a permis à moi et à mon mari d’avoir vraiment des idées d’entreprendre dans plusieurs secteurs. « 

« Ce que la Maison des femmes a changé pour moi est que je vivais sous le toit parental depuis que j’ai eu mon bac. Et depuis que je suis à FAFA, la formation et la crédit ont fait que je suis autonome d’une certaine manière et actuellement je vis seule avec un peu d’économies. »

« Ce que la Maison des femmes a changé pour moi, elle m’ permis de voir les activités autrement, j’ai pu résister aux problèmes qui me sont arrivés grâce à FAFA. « 

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